Histoire

Repères historiques

Chaque commune possède ses petits secrets d’histoire.

Aujourd’hui, nous avons décidé d’imaginer un entretien exclusif avec Nieulle-sur-Seudre pour faire le point sur les grands repères historiques.

L’église de Nieulle-sur-Seudre
  • Nieulle-sur-Seudre, quelles sont tes origines ?

    « Sacrebleu ! Je suis fondé au 12ème siècle par le prieuré de Saint-Sornin, qui voit à l’époque mon territoire comme un excellent débouché pour le commerce du sel… et du vin (chut).

    Deux bourgs se distinguent rapidement : Petit Nieulle – qui se développe autour du Logis de Feusse – et Grand Nieulle, qui se développe quant à lui autour du petit château de Toucheronde.

    Je reste dépendante de Saint-Sornin jusqu’en 1902, où je décide de m’émanciper et où ma création prend des allures officielles. »

  • D’où ton nom provient-il ?

    « Je viens de rechercher dans un livre d’histoire, et il paraît que mon nom vient de Neuve-Ville, la « Ville-Nouvelle » jouxtée à Saint-Sornin. »

  • Quelles sont les activités qui te permettent de prospérer ?

    « Jusqu’au 19ème siècle, les marais salants sont la principale source d’activité économique, comme cela est le cas pour d’autres communes alentour (je ne voudrais pas étaler ma science, mais on appelle d’ailleurs le sel « l’or blanc »).

    Entre nous, j’ai décidé d’être une goutte plus originale en me faisant connaître pour mon élevage de seiches implanté par des moines. Leur encre permettait de publier des manuscrits. »

  • Quelle période, au contraire, t’est difficile ?

    « Durant les Guerres de religion, la plupart des habitants se convertit à la Réforme, mais ceux de Saint-Sornin restent fidèles au catholicisme. Les protestants sont persécutés et tentent de s’enfuir à travers les marais et chenaux.

    Un temple protestant est finalement édifié à Petit-Nieulle en 1836, tandis qu’une église catholique est construite à Grand-Nieulle en 1847, afin de permettre à tous de profiter d’un lieu de culte selon ses croyances religieuses. »

  • De quoi vis-tu essentiellement aujourd’hui ?

    « Après le commerce du vin et l’encre de seiche des siècles passés, me voilà orienté vers les activités ostréicoles et le tourisme. Je vis essentiellement de la richesse de mon patrimoine naturel. »